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 News du 19/01/09

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Noirbadier

Noirbadier


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MessageSujet: News du 19/01/09   News du 19/01/09 I_icon_minitimeLun 19 Jan - 13:34

Re: C'est le départ!‏
De : Jeff (human.circus@gmail.com)
Envoyé : dim. 18/01/09 13:56
À : Mystik Ethnik
Hello tous le monde, je vais vous donner des petite news depuis le temps que j'ai pas envoyer un petit mail, donc en ce moment, je suis rendu au Burkina Faso avec Gwen, JM et Vincent devrait nous rejoindre en fin de semaine.



Donc après le départ de Gao, on se dirige vers Hombori où on retrouve le guide pour les éléphants que nous à conseiller un ami de Gao. On se met d'accord avec lui afin de trouver un prix convenable et il nous fait une très grosse réduction. On prévoit de partir le lendemain avec un seul camion, c'est plus simple et moins cher pour le gasoil.



Lever à 6h30 pour préparé le petit dèj puis départ avec bumbo pour la savane africaine. Les premiers kilomètres de piste sont parfaits, chemin en terre et pas de bosse mais au bout de 3/4h de trajet, on arrivent face à une petite dune et le guide nous dit que c'est par la qu'il faut aller. Bumbo roule dans le sable et dans le cram-cram à la recherche des éléphants, un gros baptême pour lui car on n'aurait jamais cru que ça serait passé. Après quelques heures de recherche, on s'arrête dans un village Peul pour demander si ils savent où sont les éléphants et un deuxième pisteur monte avec nous. On tourne encore une heure dans la brousse-savane avant de tomber sur un coin où un petit groupe se trouve. Les guides partent tous seul en reconnaissance et viennent nous rechercher 1/2 h plus tard en nous disant qu'un troupeau se trouve dans le bois en face. On part à pied à la rencontre des gros pachydermes sans trop de bruit car ils nous expliquent que les éléphants sont des animaux dangereux et qu'il y a souvent des accidents avec des personnes piétinées. Au début, on arrive à seulement voir la queue du troupeau et donc les voir que par derrière mais les guident nous font faire le tour et on peu observer tour à tour des éléphants donc une famille complète à seulement quelques mètres de nous. C'est vraiment une bonne expérience de voir des animaux aussi gros en face de nous. On repart dans la savane déposer le second guide dans son village et on s'arrête manger au milieu de nulle part dans un petit village peul composé de quelques case en paille au toit pointu.

Le lendemain, décollage en milieu de matinée en on s'arrête manger au pied des falaises le long de la route. On part en rando sur des falaises qui nous intriguent (on peu distinguer facilement comme si trois visage étaient taillé dans la roche) avec JM et Alban pour une bonne partie de l'après midi. On découvre pas mal d'objet insolite sur des plateaux au milieu de la falaise et des totems de pierre un peu partout. De retour au camion, on décide de dormir sur place et JM et Alban vont chercher de l'essence pour les groupes électrogènes. Ils reviennent une demi heure plus tard en nous disant que le village nous invite à faire une soirée la bah, ils nous accueillent sans problème pour la nuit. On sortira donc les enceintes et les machines et on finira la soirée par un visionnage de films sur écrans géant pour tout le monde. C'est la tempête du sable vole partout on a du mal à ranger tous le matos avant de se coucher mais pas le choix.

Réveillé par les enfants du village qui sont venu jusque sous nos fenêtres pour crier des "toubab" à n'en plus finir, on décide de décoller pour se reposer au même endroit qu'hier. On flâne jusqu'au repas et décollage en direction de Douenza. On se pose à coté d'une auberge et on rencontre un guide qui nous propose de nous accompagnés dans le pays dogon. Le pays dogon est une région et un peuple difficile à approcher sans guide car il n'y a pas de route et les villages sont très fermés du fait de la religion animiste et de ses nombreux interdits. On ne veut pas s'y rendre en 4x4 car la location coûte trop cher, on décide donc de prendre nos camions, le guide nous dit qu'il peut nous conduire jusqu'à mopti. On finis par se mettre d'accord sur un prix très convenable et prévois le départ pour dimanche le temps de faire des provisions et d'aller sur le net. Petit tour dans la ville le samedi avec JM, on va sur internet dans les locaux de la radio de Douenza et on en profite pour visiter. Douche le soir à l'auberge à coté de laquelle on est garé et remplissage de nos bouteilles d'eau, on payera le gardien en échantillons de parfums.

Départ à 7h30 du mat' après avoir été acheter des noix de colas pour donner aux anciens des villages dogons. Les cinq premiers kilomètres se font sur piste de terres sans problèmes mais directement après c'est du sable, du sable et encore du sable. La route est faite pour les 4x4 et pas pour nos camions mais ça passe. Bumbo est devant et s'ensable une première fois (le fait qu'il soit devant me permet de voir les pistes à ne pas prendre), un minibus de touriste s'arrête et nous aide à pousser le camion (à l'aide des grilles) pour le sortir de là (1/2h quand même). Bumbo se ré-ensable deux fois et mon camion tape contre une branche d'arbre trop basse, ce qui arrache le lanterneau et l'antenne télé. On passe sur de la piste rocailleuse puis dans des banc de sable énorme si bien que c'est un miracle si mon camion de s'ensable pas. Dernière épreuve avant le premier village, un pont de pierre fait à l'arrache pour combler un trou. Bumbo passe le premier et tord sa barre de direction. J'arrive à passer sans souci majeur. La visite du premier village est très sympa, la plupart des village sont en hauteur dans les falaises, on est donc obliger de faire du sport avant de commencer à visiter. Le guide nous explique la façon de construire les maisons chez les dogons (qui doit absolument représenter un homme), les togunas (lieu de palabre au toit très bas), les portes dogons et les greniers ainsi que leurs utilisations. On reprend la route pour s'arrêter manger un peu plus loin. Nouvelle piste difficile on doit mettre une heure pour faire 10 km et on visite un deuxième village encore une fois sur la falaise. Découverte des pierres à sacrifice et on a pu rencontrer un hogon (sorte de guide mystique mis à l'écart de la société dogons, le hogon ne doit pas être toucher, ne doit pas voir sa femme, sa nourriture doit être préparé par une petite fille et il ne doit pas se laver car le serpent divin s'en charge la nuit). Découverte de greniers male et femelle et de la case des filles (celle où doivent loger les filles qui ont leurs règles). On reprend la route pour s'arrêter au village de Ayendouma devant une dune de sable énorme. On doit passer la nuit ici et grimper la dune demain.

Départ après le petit dèj' vers 7h30, tout le village nous dit qu'on passera jamais avec nos camion. On a à peine fait 200 mètres qu'un trou sabloneux se dresse devant nous, puis un énorme banc de sable. Bumbo s'ensable deux fois et je laisse mon camion devant le deuxième trou pour aller voir la dune à pied. Arrivé sur place et après avoir chercher une voie dans tous les cotés, on doit être obligé de déclarer forfait, les camions ne grimperont jamais la dune. On a fait beaucoup de dégâts hier et passer des endroit énormément difficile pendant 90 km mais la on risque de casser un embrayage ou de rester bloquer dessus. On décide donc de faire nos sacs à dos et de partir faire le reste du pays dogons prévu à pied. Un 4x4 (le frère de notre guide) nous dépose de l'autre coté de la dune et on commence à grimper la falaise pour rejoindre le premier des trois youga (youga piri), visite succincte puis on grimpe la falaise jusqu'en son sommet, on marche sur le plateaux (gros paysage lunaire) pour redescendre de l'autre coté sur youga dourounou. La route entre les deux villages est impressionnante soit on monte sur des rocher sur une piste à peine tracée, soit on descend dans les failles par des échelles de bois tous en passant sur des pont fabriquer avec des branche récupérer sur place (l'endroit rêvé pour se débarrasser de sa belle mère, pensez y !!!). L'arrivée sur le deuxième youga est superbe, avec sa tour qui monte comme pour soutenir la falaise (c'est dans cette tour qu'ils conservent les fameux masques dogon) et étonnante car après plus d'une heure trente de marche en pleine montagne au milieu de rien on tombe sur un bar qui vend du coca-cola. Petite halte et visite puis on reprend la route pendant un petit moment pour aller passer la nuit au troisième youga (youga na) dans une petite auberge. L'aubergiste est très compréhensif avec nous et nous fait une très grosse réduction sur ses tarifs pour la bouffe et nous laisse dormir sur la terrasse gratuitement.

Après une nuit agitée (énormément de vent et beuglement des ânes), on reprend la route en direction de Banani et gogoli ou on s'arrêtera manger et boire de la bière de mil. On passe ensuite à coté de sangha pour rejoindre bongo, le paysage est extraordinaire, on passe d'un sol aride puis une petite caverne pour arriver directement sur les champs d'oignon et un petit lac retenu par un barrage, le paysage deviens tout de suite complètement vert à perte de vue, vision d'un autre monde. Grande marche à travers le pays dogon découverte de petit village et de la montagne qui l'entoure. Environ 35km plus tard, on arrive à l'auberge de ayendouma où sont garés les camions, on peu enfin se reposer (Plus de 50 bornes de marche en deux jours, le guide nous disait qu'il avait rarement fait ça). Le soir projection vidéo pour tout le village, au programme spiderman 2, suivi avec attention par une bonne centaine de personne.

Journée retour pour les deux camions à travers le parcours de combattant que l'on à déjà fait il y à 3 jours. Retour difficile avec quelques ensablements, mon feu arrière droit (le seul qui avait subsisté depuis 3 mois) est réduit en morceau au niveau du pont en pierre (passage très difficile). Quelques km plus loin, on prend un virage avec gwen et on retrouve JM et Sala qui sont assis autour d'une table. Le temps de lever les yeux et on s'aperçoit que ce n'est pas une table mais la galerie de bumbo qui à pris une branche d'arbre trop violement et qui c'est complètement arrachée du camion. En bas c'est un carnage, une enceinte est bien détruite, le bidon de gasoil est retourné et 4 pattes de fixation sur 6 sont cassées. On ne se laisse pas démonter et on réinstalle la galerie comme on peut sur le toit en 1h afin de reprendre la route. Arriver sur Douenza, c'est partit pour quelques courses pour le repas de noël et cherchage de cadeau pour Alban (c'est lui que j'avais tiré au sort). J'achète une poule, des cubes magi, des bananes et de l'ananas pour le plat de ce soir et retour au camion pour préparer tous ça. Sala nous emmènent nous garé devant chez lui, un coin plus tranquille pour passer le réveillon. Grosse bouffe tous ensemble, toast au pâté puis toast au fois gras préparé par gwen accompagné pomerol, JM nous fais des galettes complète, viens le poulet sauce ananas banane miel par moi accompagné château neuf du pape et la salade de fruit par alban. On s'est vraiment fais plaisir c'est rare que l'on mange autant, on retrouve l'esprit de noël de chez nous : tu manges jusqu'à tu soit à la limite d'éclater. On passera le reste de la soirée à siroter la caisse de bière que JM et Alban ont acheté pour l'occaz.

Réveil par JM et alban à 9h du mat' qui sont pressés d'ouvrir les cadeaux. Ouverture des cadeaux, Alban m'a offert un super cendrier crocodile format géant vraiment trop beau. Il avait remarquer que j'avais essayer d'en choper un en modèle réduit dans le pays dogon mais que j'était pas tomber d'accord avec le gars, vraiment un pur cadeau, celui la je risque pas de l'oublier. Reste de la journée pépère, il faut pas trop forcer, petit tour sur le net avec Alban et on tombe sur l'infoline de la teuf à Bamako, on apprend que c'est dans la région de Ségou (pile sur notre route) content de savoir qu'on va pouvoir faire la fête avec du monde pour le premier. On passe un petit coup de fil à Vince qui est sur Bamako pour le prévenir de prendre un bus et de nous rejoindre par la bas. Le lendemain JM fait réparer son camion (galerie plus barre de direction tordue) pour 10€ et le gars fait du super boulot. Je vais prendre une douche chez Sala, la aussi bien folklorique puisque l'eau du puit est si trouble que je me demande si elle est pas plus sale que moi et l'endroit où on prend la douche est si bas que si on se lève tous le monde te voit à poil (il faut préciser que dans les case à douches des villages, il n'y à pas de porte et pas de toit, comme pour les toilettes, juste un petit labyrinthe, un mur d'1m40 de haut et un trou pour évacuer l'eau).

On décolle de chez sala en fin de matinée en laissant bumbo garé devant chez lui puisque JM revient dans une semaine pour repartir à Tombouctou. C'est partie pour un voyage à 4 dans tortue, on prend la route en s'arrêtant à Mopti pour que gwen retire mais ça ne marche pas et on s'arrêtera dormir 50km plus loin au milieu d'un champ avant que la nuit tombe. Bref passage du proprio qui nous dit que ça ne le dérange pas du tout qu'on se pose ici. On reprend la route le lendemain midi pour se poser à 50 km de Ségou en fin d'après midi et pour appeler l'info afin de savoir dans quel coin les gens sont posés. On apprend qu'on se trouve à 80 Km d'eux, que les gens sont déjà la bah et qu'on est les bienvenu si on souhaite arriver ce soir donc on reprend la route direction Markala à 30 km au dessus de Ségou. Au passage de Ségou, on s'arrête retirer de l'argent et acheter un peu de fruit pour le soir. Un flic arrive et nous dit que le camion est mal garé, il veux nous mettre une amende de 18 000 Fcfa, on passera près d'une demi-heure à parlementer avec lui en lui disant qu'on lui donnera pas d'argent et qu'on payera pas l'amende pour finir de lui lâcher deux échantillons de parfums pour qu'il nous laisse tranquille.


Dernière édition par Noirbadier le Lun 19 Jan - 15:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: News du 19/01/09   News du 19/01/09 I_icon_minitimeLun 19 Jan - 13:34

Arrivé vers 20h au campement, les gens viennent nous chercher au bord du chemins, ils se sont poser dans un endroit bien reculer au milieu des gens sous des énormes manguiers juste au bord du Niger, l'endroit est vraiment sympa. Deux poids lourd sont posés ici ainsi qu'une voiture et un petit fourgon 308. On se fait accueillir comme des rois à coup de pastis, whisky, saucisson et pâté.

On passera la journée posée au niveau du squat, petit tour à Markala pour acheter des clopes et des fruits (on peut soit prendre une pirogue 200Fcfa la traversée, soit prendre le pont si on a envi de marcher un peu plus). Pendant ce temps la Yo fait des crêpes donc pur repas au retour salade en entré et crêpe au chocolat banane pour la suite. Vincent m'appelle en fin d'après midi pour me dire qu'il arrivera vers 23h à Ségou et qu'il faudrait venir le chercher donc petit tour le soir avec JM et Gwen pour aller les chercher, ils sont en retard donc on en profitera pour aller faire un petit tour dans un maquis. Récupération de vincent, Nadine et d'une amie à elle Mireille vers minuit et demi puis on repart pour le campement.

Le lendemain petite douche le matin dans le Niger, l'eau est super bonne et y'a un peu de courant ce qui permet d'éviter la plus part des microbes. L'après midi on repart sur Ségou pour faire le plus gros des courses, acheter de l'alcool chez le libanais (les libanais non envahi le marché question vente de produit européen). Retour au campement début de soirée avec 3 bouteilles de pastis une de whisky, 2 de rhum, deux caisses de bières et une caisse de soda sans avoir oublier toute la bouffe. Soirée apéro au campement, on se rendra compte le lendemain matin qu'on a bu toute la nuit l'eau du Niger avec notre pastis (un bidon pour faire la vaisselle a été rempli et on s'est trompé au moment de servir les verres).

Préparation de la fête le 31 au matin, Yo tue Peggy le cochon de lait, le vide et y ajoute la farce, ils soudent les barres pour faire une broche et c'est partit pour le michouis. Je part en ville pour acheter 3 poulets avec les filles et à notre retour "Michouis" le cochon est lui aussi passé à l'abattoir, sa tête gît entre deux arbres. En début de soirée, on tue les poulets avec Nadine, on les déplume avec difficulté et je me mets à la cuisine. Entre temps sanguette de cochon aux petits oignons puis mouton au roquefort, un délice !!! Début de soirée en percussion avec un groupe du village de Markala puis départ du son et c'est partit pour toute la nuit. Petit tour dans la ville le matin pour aller chercher de l'eau avec les gens puis dodo vers 10h pour me lever en fin de journée. On va manger au resto avec JM dans Markala, retour au campement puis dodo.

On commence à tout démonter en fin de matinée, dernière bouffe avec les gens et décollage vers 2h à 9 dans le camion. On passe rendre la consigne des verres à Ségou mais le magasin n'ouvre qu'à 4h donc flâneries dans la ville. On rend les verre et on quitte julien (un routard, sculpteur rencontré à la soirée qui reste à Bamako jusqu'au mois de mars, il connaît Gambass, il a été en inde l'année dernière, il voyage tout le temps à pied, un pur mec avec qui on a bien déconner) qui reprend la route vers le festival d'Essakanne. Echange de coordonnées, le rendez-vous est donner pour le retour du Burkina, on se retrouve à Lassa à 10km de Bamako. C'est repartit pour 3h de route, au poste de douane, petit souci, le douanier croit que mon passavant est un faux, je suis obliger de m'expliquer avec le chef des douanes. Une fois rentré dans Bamako, nouveau coup de sifflet, un flic m'arrête car mes feux arrière sont cassés et il veux me mettre une amende, nouvelle négociation pour lui dire que je ne lui lâcherais pas une thune et qu'il fallais qu'il me rendre mes papiers et c'est bon ça passe (il va falloir que je fasse gaffe au retour en France à ne pas parler comme ça aux flics). On arrive enfin chez Nadine. On passera le week-end tranquille dans Bamako puisque tout est fermé pour faire nos papiers, on rencontre quand même le père de Salif (le prof de percu de Gwen qu'on à rencontré à Gao) qui nous montre le bureau de l'immigration le samedi et nous donne RDV lundi matin 10h pour faire la prolongation de visa. Dimanche soir on fête l'anniversaire à JM (en avance mais on est censé décoller le jour de son anniv') en l'invitant au resto petits cadeaux (un CD trafiqué pour lui trouver le nom de sa chanteuse, et la 6eme paire de lunette de soleil du voyage).

Je réveille tout le monde tôt pour faire les papiers, on range le camion et les gars prennent leurs affaires car c'est là qu'on se sépare, un au revoir à Alban et on décolle pour le bureau de l'immigration. Heureusement que Vincent est avec nous, il connais bien Bamako, ce qui nous permet de pas trop galérer en ville. On fait la queue pour obtenir la prolongation et le père de Salif nous fait passer en priorité. Une fois qu'on a fini de remplir les formulaires, la fille nous dit qu'il faut lui laisser les passeports et revenir les chercher demain. Problème, on est le 5 et notre passavant pour le camion se termine le 6, il faut donc qu'on soit sorti du territoire avant. Aziz nous emmène à la douane générale pour essayer de nous obtenir une prolongation exceptionnelle avec le chef des douanes mais impossible. On doit soit leur laisser une caution qui frise les 3 millions par véhicule soit sortir du territoire. C'est quand même con, on à un visa de trois mois mais les camions peuvent rester que deux mois sur le territoire. On choisi donc de rouler sans papiers et on verra ce que ça donneras. Petit tour à la banque pour retirer de l'argent, on se fait accoster par une employée qui veut absolument nous faire ouvrir un compte dans sa banque. Puis on va à la gare routière pour prendre le billet de JM et Alban pour Douenza. Problème, il n'y à qu'un seul départ par jour et c'est à 8h du mat', JM décide donc de partir quand même demain matin pour son doc, Vincent lui rapportera son passeport le 15 janvier à Mopti. Il joue serré vu qu'on n'a déjà pas de papiers pour le camion. Petit passage par le musée, fermé donc on se fera une petite ballade dans le jardin des plante de Bamako.

Debout à 7h00 pour dire au revoir au gars et finalement je les réveilles. Départ en speed pour eux, je leur donne un coup de main pour aller plus vite. Reste de la matinée à glander en attendant que tous le monde se réveille, on s'aperçoit avec gwen que JM à oublier son chargeur de caméra : trop tard !

Départ vers 13h, remplissage de bidon et en route pour les services de l'immigration. Personne sur place, ça change d'hier où les bureaux étaient pleins à craquer, on récupère les passeports en deux minutes. Bizarre, la fille nous montre une pile de passeport et on lui dit lesquelles sont les notre, on pourrait en prendre au pif, aaaah l'administration africaine.

On quitte Vincent et Nadine, et on galère un peu pour trouver la direction de Sikasso, pas de problème à la douane, ils ne regardent même pas mes papiers. Le paysage du sud devient de plus en plus vert on rencontre beaucoup d'arbres, et on s'arrête dans un petit village pour manger, 150Fcfa le plat de pâte, 100Fcfa le plat de viande nickel !

Arriver sur Sikasso vers minuit et problème au poste douanier de sortie de ville, on nous explique qu'on ne peux pas passer de nuit sans escorte et que si on veux l'escorte c'est 4000Fcfa par personne. On fait donc demi-tour pour se poser dormir dans la ville.

Réveil à 8h du mat', je vais chercher du pain pour le petit dèj et rejoins gwen au camion. Départ vers 8h30 pour les 50Km qui nous sépare de la frontière Burkinabé. Pas de problème avec le passavant, le douanier me demande même pas pourquoi on a dépassé la date limite, on rempli tous les papiers et on peut rentré sur la terre du Burkina-Faso. Prise de visa, 7 jours pour 10000Fcfa renouvelable à Bobo, passavant 5000Fcfa et passage au poste de police et nous voila repartit sur la route, même pas 1h pour les formalités aux deux frontières, pas de fouille du camion, vraiment cool les états d'Afrique de l'ouest. Premier arrêt à Orodara pour boire une bière, on y mangera aussi et première surprise, la bière est deux fois moins cher qu'au Mali, ça promet !!!!! Arrivé sur Bobo-Dioulasso vers 14h00, on trouve l'adresse de Cécile (une ami de gwen qui enseigne au Burkina) sans trop de difficulté, on pose le camion et on va faire un tour de repérage en ville. Premier constat, nous qui n'avions pas vu de bar depuis l'Espagne (à part les bars à touriste ou les hôtels) on se retrouve dans une ville où les bars fleurissent à chaque coin de rue. On trouve un cyber à 125Fcfa de l'heure et petit tour sur le marché central pour acheter à manger. Première journée bien chargé, on s'est tapé quelques kilomètres en ville et on part chez Cécile vers 17h après son taf. On retrouve Cécile devant chez elle qui hallucine de nous voir ici, petit apéro, on fait à manger avec gwen et elle nous offre du fromage et du beurre (vous n'imaginez pas le plaisir).

On part avec Gwen sur le net puis à la recherche de Kribé SANOU, un forgeron qui habite l'autre coté de la ville. Ludo, un français rencontré à la frontière Maroc/Mauritanie, nous avait donné son adresse pour que gwen le rencontre. A force de déambuler dans le quartier de Colma, on finis par trouver sa maison (avec juste son nom et le quartier, c'est ça l'Afrique) et on rencontre une française sur place. Il nous offre à manger et en discutant on s'aperçoit que la française est la sœur d'Antonin l'infirmier qu'on a rencontré à Gao et qui m'avait soigné quand j'était pas bien. Kribé nous montre son travail, c'est vraiment hallucinant, il travaille le bois et fais des djembés en trois jours. Rendez vous pris le lendemain pour gwen.

Le lendemain re-petit tour sur le net puis Gwen part chez Kribé et moi je part en ville à la recherche de feux pour mon camion. Pas trouvé au prix que je cherchais (ils veulent me vendre le bloc entier pour 20000Fcfa), mais rencontré Youssouf qui m'a donné un bon coup de main dans ma recherche. On se retrouve le soir avec gwen pour aller manger chez Cécile qui nous a préparé une quiche lorraine, salade de fruit préparée par mes soins et visionnage de photos du voyage.



Voila donc on est posé à Bobo-Dioulasso depuis maintenant un peu plus d'une semaine en attendant JM et Vince et gwen est parti vivre chez un griot qui lui apprend à jouer du balafon. Alban doit être arriver en France depuis Vendredi. Il ramène plein de photos sur DVD donc le site internet que je vous ai donné devrait se remplir d'ici peu si Mrik fait bien son taf.



Voila pour les petites nouvelles, le numéro pour nous joindre ici est le 0022678337999 au cas ou vous voulez faire un ptit coucou.



Pour le programme, on devrait rester un mois dans le coin ensuite passage bref au mali pour le retour, deux ou trois semaines au Sénégal (on a appris qu'en tant que français, on n'avait pas besoin de visa pour y aller) Puis retour au Maroc début mars. Pas mal de choses de prévu la bah et retour en France mi (voir fin) avril.



J'essayerais de vous redonner des news de temps en temps.



Bonne journée à vous, vous qui (on l'a appris par la télé) avez si froid chez nous et à bientôt.
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